Le Monde de K

Le Labyrinthe de la Mort

Ah, le Labyrinthe de la Mort. En vérité, je n'ai pas de souvenir particulier de ma première lecture de ce tome, mais je sais qu'il m'a laissé une impression assez unique. Une ambiance étrange et oppressante, des dangers à chaque croisement, des choix cornéliens, des rencontres mémorables... sans compter les créatures et les pièges innombrables. En soi, ce livre dépeint l'exploration d'un donjon, un simple PMT pour tout dire. Mais c'est un PMT qui laisse des traces. Il a même eu droit à une adaptation en jeu vidéo dans les 90's avec Deathtrap Dungeon, dont j'ai toujours la version PS1.

Lorsqu'il est passé entre les mains d'Atlantis Miniatures, ce livre a généré pas moins de 5 figurines, dont une des plus grosses de la collection.

• Le Baron Sukumvit pour commencer. C'est le seigneur de la montagne, celui-là même qui organise l'Épreuve des Champions une fois tous les 4 ans, avec une récompense de 10.000 pièces d'or pour quiconque parvient à surmonter tous les obstacles. En vérité, on ne sait que peu de choses sur lui, sans compter que l'illustration où il apparaît était simplement absente de la VF...

• Throm le barbare est l'un des participants à l'épreuve, et l'un des rares que l'on croise dans le labyrinthe. Plutôt simple, il est l'incarnation du barbare basique et musclé manquant cruellement de vocabulaire. Et pourtant, on peut s'en faire un allié qui nous accompagne dans les couloirs, jusqu'à ce qu'il rencontre un destin forcément funeste...

• Chadda Darkmane est à priori un mystère. Il n'apparaît dans aucun LDVELH, ni par son nom et encore moins par son visuel. Mais alors pourquoi l'avoir fait apparaître ici, dans la section sur le Labyrinthe de la Mort ? Une petite recherche m'a permis de découvrir qu'il apparaît dans l'un des romans (non-traduits) de l'univers d'Allansia. C'est là qu'il est nommé et qu'une illustration le représente. En outre, il est dit dans le texte qu'il est "le seul à avoir gagné l'Épreuve des Champions". En l'occurrence, cela signifie que le personnage que l'on incarne dans le Labyrinthe de la Mort est, selon le Lore allansien, ce fameux Chadda Darkmane. D'où sa présence sur cette page. De fait, il est une incarnation du "VOUS" de ce livre, et par extension, j'aurais même envie de le voir comme une incarnation métaphorique du "VOUS" de tous les LDVELH (ceux d'Allansia du moins) de la même façon que le lecteur qui enchaîne les livres a l'impression presque tacite d'incarner toujours le même personnage, qui ne serait qu'une variante de lui-même malgré les petites différences qui émaillent les différents tomes.

• Une boule de spores (VO : Sporeball). Oui, juste une grosse boule, un truc vivant qui projette des spores urticantes sur toute personne s'en approchant. Pourquoi cette chose a-t-elle bénéficié d'une figurine ? C'est un mystère. On la croise effectivement dans le Labyrinthe de la Mort, mais elle n'est pas nommée, et n'a pas non plus droit à une illustration. C'est donc une totale extrapolation du texte – bien qu'avec un tel visuel, il n'y ait pas grand chose à extrapoler. 

• La Bête Sanguinaire (VO : Blood Beast) : c'est l'une des plus grosses bestioles de la boîte, et littéralement la première que j'ai découverte au détour de mes errances sur la Toile. Et paradoxalement, c'est surtout celle que j'avais à la fois hâte et peur de commencer à peindre. Hâte parce que j'ai toujours adoré le visuel de cette bestiole, et peur, évidemment, de la rater. En vérité, je ne sais pas combien de temps j'ai passé dessus, réclamant régulièrement son aide à ma compagne pour interpréter les couleurs au plus proche de l'illustration de couverture. Des variantes de brun et de vert dans les écailles, un ventre couleur chair très pâle, une vase couleur rouille et des bulles rosâtres, etc. J'ai longtemps hésité sur la teinte à donner aux cornes dorsales qui parsèment sa colonne vertébrale, avant de trouver une source qui les dépeint en noir. J'ai trouvé ce détail dans le jeu vidéo (où Blood Beast est traduit par Monstre de Sang). Bref, ça n'a pas été facile, et pour être honnête, je ne suis pas totalement convaincu du résultat. Mais disons que pour l'heure, j'en resterai là, je suis quand même plutôt content d'en être venu à bout.

LA CITÉ DES VOLEURS

5e tome de la série Défis Fantastiques, paru en 1984, La Cité des Voleurs nous emmène cette fois dans les rues mal famées du fameux Port de Sablenoir, une ville sale et mal fréquentée, où sévit un sombre individu connu sous le nom de Zanbar Bone. Ce nouvel opus de Ian Livingstone nous plonge dans une ambiance urbaine, où les rencontres s'enchaînent à chaque coin de rue.

Ce livre a généré chez Atlantis pas moins de 5 figurines ! On peut d'ores et déjà noter que le fameux ZANBAR BONE, le mort-vivant présent sur la couverture, est bel et bien de la partie.

Le schéma de couleurs de ce personnage n'a pas été trop difficile à reproduire. L'on voit bien qu'il n'est littéralement constitué que de tons de bruns, plutôt clairs dans l'ensemble, comme en témoignent son corps d'os et sa robe de bure, un peu à la façon d'un ancien moine.

Il faut noter que ce personnage a aussi eu droit à une illustration intérieure en noir et blanc.

Dans les rues de Sablenoir, l'on croisera brièvement le SEIGNEUR VAREK AZZUR, dirigeant de la cité portuaire. En vérité, on ne le voit pas vraiment, mais on manque de se faire renverser par son chariot – une rencontre fugace qui laissera sur le héros une marque de fouet aussi inutile qu'inexpliquée.

Le vieux magicien ARAKOR NICODEMUS est l'un des rares alliés dans les rues de Sablenoir. Le vieillard vit sous le pont pour éviter les aventuriers venus lui réclamer de l'aide – il fera une exception pour le héros.

Avec ce schéma de couleurs trouvé sur internet, j'ai eu l'impression de peindre (encore) un Gandalf. Mais sa robe blanchâtre et ses pieds nus lui donnent un aspect un peu à part.

Voici deux membres de la garde d'élite du Seigneur Azzur, les trolls GRINCHEUX et GROSNEZ (Sourbelly et Fatnose pour la VO). Si le texte du livre les décrit comme portant un costume noir, la couleur de leur peau a représenté un certiain problème. De quelle couleur est la peau des trolls en Alliansia ? Je ne trouvais aucune indication de cette nature dans le bestiaire. Mais apparemement, le vert semblait privilégié sur diverses autres publications, je m'inclinais donc.

À noter que Sourbelly (à gauche sur la photo), curieusement traduit ici par Grincheux, est aussi cité dans le Labyrinthe de la Mort où il est traduit, cette fois, par Pansaigre…

 C'est toujours aussi long à peindre, mais dans l'ensemble je suis plutôt satisfait du résultat.

LA FORÊT DE LA MALÉDICTION

3e tome de la série Défis Fantastiques paru pour la première fois en 1983, la Forêt de la Malédiction nous envoie à travers un territoire hostile peuplé de créatures monstrueuses. Après les deux premiers tomes qui permettent au héros de visiter un donjon et une forteresse, nous voici amenés à traverser une région boisée. Ci-dessus la V1 avec logo.

L'éditeur ATLANTIS a créé deux figurines à partir de ce livre :

Le CHANGEFORME est la créature de la couverture. Pour une fois, le modèle est en couleurs, il a donc été facile de trouver comment peindre la figurine. Néanmoins, celle-ci est chargée en petits détails, ce qui a ralenti le rythme. Petite curiosité, l'image de la couverture nous monstre une créature à priori humanoïde, par conséquent je me serais attendu à une créature de taille moyenne. Or, celle-ci est beaucoup plus grosse, comme en témoingne le socle en 4 cases.

Ci-dessus, voici le magicien GERETH YAZTROMO, un protagoniste récurrent qui réapparait parfois dans les livres de la série, accompagné de son corbeau Vermithrax. La Forêt de la Malédiction marque sa première apparition, bien que dans ce livre, il n'ait droit à aucune illustration.

La photo ci-dessus nous montre deux versions de ce personnage, la première à gauche a été produite à 200 exemplaires à l'occasion de la souscription du livre TITAN, pour le jeu de rôle Défis Fantastiques. Basée sur une échelle de 35mm, elle est bien plus grande que les autres figurines. Quant à celle de droite, c'est la version ATLANTIS, évidemment plus adaptée à l'échelle habituelle.

LA CITADELLE DU CHAOS

S'il y a bien UN livre qui m'a plongé dans l'univers des Livres-dont-VOUS-êtes-le-Héros, et par extension dans les Jeux de Rôle en général, c'est bien celui-ci. J'ai mis la main sur ce bouquin un peu par hasard, grâce à la bibliothèque de ma classe, en 6e je crois, et pour être honnête, je n'en suis jamais plus sorti.

On est d'accord, cette couverture n'est pas forcément une grande réussite. Un vilain stremon qui montre les dents au premier plan, une forteresse basique qui surplombe le décor en arrière plan, le tout sur un ciel orange, avec un style assez... moyen ; on est loin des chefs d'œuvre emblématiques qu'afficheront les numéros suivants. Néanmoins, malgré tout, ce livre est mon premier LDVELH, il a une place à part, je ne le modifierais pour rien au monde.

Pour l'éditeur ATLANTIS, La Citadelle du Chaos a généré 5 figurines. Je n'aurais pas forcément choisi celles-ci en particulier – à mes yeux, il manque l'Homme-Rhino – mais disons que ces choix sont tout de même intéressants.

Au cours de l'exploration de la fameuse Citadelle du Chaos, l'on rencontre nombre de créatures toutes plus bizarres et/ou inquiétantes les unes que les autres. Et parmi celles-ci, en voici qui m'avait jadis marqué de par leur apparence vraiment étrange :

Ci-dessus nous pouvons découvrir un trio de ROULARDS (VO : Wheelies), des bestioles en forme de roues et qui se battent en lançant des poignards. On raconte que ces créatures étranges auraient été créées par un sorcier pour le servir. Bien entendu, elles se déplacent en roulant, et profitent de leur vélocité et de la force centrifuge de leurs mouvements pour lancer les poignards.

Voici à présent un GANJEE, une sorte de spectre qui vit dans l'entre-monde pour s'attaquer aux vivants. Ce genre de rencontres est potentiellement mortelle, ces créatures étant particulièrement dangereuses.

Pour finir, voici ci-dessus le fameux BALTHUS ABHORRÉ, dit "LE TERRIBLE". Comme Zagor, il a eu droit à une version en métal chez Otherworld Miniatures (à gauche) et une version en résine de chez Atlandis (à droite). Les deux versions correspondent bien à l'illustration dont elles sont tirées.

ATLANTIS MINIATURES

J'avais déjà abordé l'univers d'ALLANSIA dans de précédents posts, notamment ici et ici. Dans le premier j'y présentais quelques figurines dont celles réalisées par Otherworlds Miniatures à l'occasion des deux premiers Fighting Fantasy Fests (2014, 2017), tandis que dans le second, j'abordais le jeu de plateau Le Sorcier de la Montagne de Feu (1986).

Mais j'avais aussi évoqué ce qui n'était alors qu'un projet, cité ici et là sur internet, d'une nouvelle gamme de figurines issues de l'univers d'ALLANSIA – en vérité, une nouvelle collection, et non plus une figurine isolée comme ç'avait pu être le cas auparavent. C'est ATLANTIS MINIATURES qui a été en charge du projet, et c'est en 2021 qu'une souscription Kickstarter a permis à 322 contributeurs de mettre la main sur les nouvelles figurines directement issues des illustrations officielles des livres Fighting Fantasy.

Ci-dessus, la grosse boîte des figurines Fighting Fantasy Legends contenant pas moins de 42 figurines. Elles sont toutes directement inspirées de couvertures, ou d'illustrations intérieures, de la gamme de livres Défis Fantastiques ou Sorcellerie ! Les reproductions sont particulièrement fidèles et reconnaissables, ce qui en fait un projet agréable à peindre, en même temps qu'un défis compliqué.

LE SORCIER DE LA MONTAGNE DE FEU

J'ai décidé de peindre ces figurines dans l'ordre des numéros des livres. Pour commencer donc, je parlerai du Sorcier de la Montagne de Feu, 1er tome paru dans ces collections.

Lorsque ce livre est arrivé dans les mains de l'éditeur Gallimard, les décideurs ignoraient alors qu'ils avaient à faire là à une grosse gamme qui n'irait qu'en grandissant avec les années. Ils lui ont donc donné la couverture standard d'un de leurs romans de l'époque.

C'était une présentation ordinaire par rapport aux romans jeunesses de la gamme Folio Junior, et à ce moment-là, rien ne laissait présager que les choses doivent changer. Cependant, ils ont dû trouver une présentation un peu plus spécifique lorsqu'ils ont vu débarquer d'autres titres du même genre comme La Forêt des Ténèbres, La Citadelle du Chaos, L'Île du Roi Lézard... Très vite, ils ont dû ajouter un bandeau standardisé en haut de la couverture, indiquant "Un Livre dont VOUS êtes le héros". Mais cette présentation n'a duré que le temps de 13 numéros, car avec l'apparition des Collines Maléfiques et des Maîtres des Ténèbres (entre autres), ils avaient à faire là à d'autres séries ! C'est là qu'il est devenu indispensable d'ajouter un logo en bas de la couverture, indiquant si l'on avait affaire à un tome de la série Défis Fantastiques, Loup Solitaire, Sorcellerie ! ou autre... Et c'est heureux, car il existe, toutes éditions confondues, 181 titres différents ! À ce jour, nous en sommes à la 5e édition.

Cependant, malgré le fait que ce livre soit emblématique de tout un univers, voire de toute une gamme de livres et même une façon de jouer particulière, il n'a engendré qu'une seule et unique figurine dans la gamme Atlantis.

Ci-dessus, voici le sorcier OLDORAN ZAGOR, infâme seigneur de la Montagne de Feu. La peinture n'a pas été facile, car en vérité, l'image-source est en noir et blanc. Il n'existe aucun schéma de couleurs officiel qui permettrait de choisir comment le peindre. On trouve bien ici et là dans diverses publications des versions colorisées du personnage, mais elles se contredisent généralement. Il y a bien une couverture qui le présente avec une robe blanchâtre avec des plis orangés, mais c'est assez peu élégant en vérité. Personnellement, j'ai choisi quelque chose de combatible avec cette version, tout en ajoutant des couleurs ici et là pour lui donner un peu plus de vie.

La photo ci-dessus nous montre le Zagor en métal de chez Otherworld Miniatures (à gauche) que j'ai peint en 2018, à côté du Zagor en résine de chez Atlantis. On remarque une petite différence de taille, bien qu'ils restent compatibles. Le schéma de couleurs des deux versions n'est pas le même, mais je doute que ça dérange sur la table de jeu...

358 Le Sorcier, prêt au combat.

"Alors, mes cailles, vous attendez quoi ? Votre café au pieu ? Encore une jolie journée de soleil ! Être dans les Marines, c'est comme des vacances à la ferme ! Chaque repas est un banquet. Chaque fin de mois, on est millionnaires. Chaque corvée est une partie de plaisir !"

Voilà, c'est ainsi que le sergent Al Apone réveille ses Marines lorsque ceux-ci émergent du cryo-sommeil tandis que leur vaisseau, l'USS Sulaco, approche de la planète LV-426 pour effectuer une simple mission de sauvetage, mission qui, évidemment, se terminera dans un monstrueux bain de sang. Et c'est aussi le scénario de ce jeu de plateau, un jeu de survie tactique dont le taux de survie est assez... minime.

Il y a quelques mois, j'avais mis la main sur le jeu de plateau Le Destin du Nostromo (Ravensburger), dépeignant le scénario du premier film ALIEN (1979). Le Destin du Nostromo est un jeu plutôt simple offrant peu de variété d'une séance à l'autre, l'idée étant surtout de présenter la lutte pour la survie d'un équipage de camionneurs de l'espace en proie à un prédateur extrêment agressif et efficace. Il faut noter que, malgré le thème abordé, le monstre de ce jeu ne tue jamais les protagonistes, contrairement au film dont il est tiré. Bizarre.

Ce nouveau jeu, intitulé ENCORE UNE JOLIE JOURNÉE DE SOLEIL (ANOTHER GLORIOUS DAY IN THE CORPS en VO), est une adaptation du film ALIENS (1986). Contrairement au premier jeu/film, on a cette fois une équipe de Marines surentraînés et surarmés devant lutter contre une armée entière de ces monstres de l'espace. Et l'ambiance est très différente.

Déjà, il s'agit d'un jeu à scénarios. Par conséquent, chaque séance a ses propres mécaniques, avec une mission qui diffère d'une fois à l'autre, et des monstres qui agiront ou apparaîtront selon une logique propre à chaque mission. En outre, le plateau est modulable, et change donc en fonction de la mission. On est plus sur un jeu d'escarmouche, bien qu'en vérité, les joueurs contrôlent chacun quelques Marines, tandis que les monstres sont mus par une mécanique de jeu. C'est un système coopératif.

Le jeu contient évidemment des figurines de Marines et des figurines de Xénomorphes.

Ci-dessus, voici les figurines des "héros" présents dans le jeu, dans l'ordre : le lieutenant Ellen L. Ripley, la petite fille perdue Rebecca "Newt" Jorden, le caporal Dwayne Hicks, le 1re classe Hudson, la 1re classe Vasquez, le soldat Frost et le lieutenant Gorman.

Ils sont assez peu nombreux pour affronter leurs ennemis, contrairement au film, mais il faut préciser que ça n'est là qu'une boîte de base. L'équipage est complété par de nombreuses extensions (à l'heure où j'écris ces lignes, seul ce produit a été traduit).

Ci-dessous, voici les 16 xénomorphes présents dans cette boîte. Au début, j'ignorais comment les peindre, car les couleurs de ces monstres varient selon les sources. Parfois ils sont représentés noirs luisants, parfois brunâtres, bien qu'en vérité, on ne sait jamais trop si c'est leur couleur naturelle ou si c'est dû à l'éclairage du moment. Pour respecter le visuel du film, j'ai donc adopté une solution intermédiaire : un bon tiers a été peint en brun moyen avec seul l'avant du crâne noir luisant, un autre tiers a été peint en brun foncé avec le crâne entièrement luisant cette fois, tandis que le dernier tiers a été peint en noir et un brillant intégral.

À noter que leur différence d'aspect avec le monstre du premier film s'explique par le fait qu'il s'agit de deux catégories différentes de xénomorphes. Là où celui du premier film est un "drone", qui arrive dans un environnement hostile afin de préparer le terrain pour l'arrivée d'une Reine, ceux du 2e film sont des "soldats" (warriors) dont la fonction est de protéger ladite Reine une fois que celle-ci est en place.

Bien sûr, ces figurines nous seront toutes très utiles lorsque nous retournerons dans le JdR...

La dernière fois que j'ai fait du "resoclage", ça remonte à 2014. Des figurines trop lourdes avec des socles trop petits, qui ont tendance à tomber pour peu qu'on les pose sur un sol pas droit ou sur un pli, c'est problématique. La solution ? Les coller sur des socles "normalisés" de 20 ou 25mm de côté. Bon, faut que ça soit joli hein, sinon c'est pas la peine. Comme on a remis les pieds dans D&D récemment, c'était l'occasion de resocler/normaliser toutes mes anciennes figs de la gamme – et en plus de les rendre plus stables, ça les rehausse un peu, une nécessité quand de vieilles références de 25mm de haut côtoient des pièces plus récentes de 28 et 32mm.

Skeletal Legions of the Liche King

Une petite boite de figurines en métal telles qu'on en faisait dans les années 80/90, parfait pour rentrer mes premiers squelettes – du moins était-ce le cas quand je l'achetais à l'époque, il y a très longtemps.

Une liche, un petit dragon-squelette et 7 squelettes – dont un "maître-chien" – c'est loin d'être une armée, mais suffisant pour donner du fil à retordre à une bande d'aventuriers.

Comme d'habitude, les socles d'origines étaient fondus en une pièce avec la figurine. Trop petits, ils rendaient les personnages instables, voilà qui est corrigé.

FORGOTTEN REALMS : HEROES !

J'ai déjà parlé de cette boîte en 2016 – sérieux que le temps file ! – mais les pièces étaient encore dotées de leur socle original, et certaines figurines étaient véritablement très instables – mention spéciale pour Halaster. Alors ils ont subi le même resoclage que les squelettes.

Ci-dessous, 5 des occupants de cette boîte. Tout à gauche, le fameux Halaster Capenoire, dont ladite cape, lourde et encombrante, avait tendance à faire tomber la figurine vers l'arrière. Il a été le seul à bénéfichier d'un socle de 25mm pour une stabilité optimale.

Ci-dessous, les héros du roman Les Liens d'Azur à gauche, et les héros de la saga de Drizzt Do'Urden à droite. L'action se déroulant dans la région enneigée du ValBise, un socle blanc recouvert de neige s'est avéré judicieux.

Diverses autres figurines

Ci-dessous, quelques infortunés personnages de l'univers de Ravenloft...

Ci-dessous quelques dragons qui, jusqu'alors, se tenaient laborieusement sur leur micro-socle à peine plus grand que leurs pattes. Le dragon noir et le dragon de bronze à droite ont bénéficié de socles de 50x50mm, tandis que le dragon d'or, à gauche, m'a longtemps posé problème. Games Workshop ne faisait jadis que des socles carrés ; aucun modèle ne convenait au socle trop long du dragon d'or. Et puis la réponse est apparue d'elle-même lorsque, chinant un jour chez Rocambole, à Lille, je mettais la main sur des socles de 50x75mm (2x3 cases) – problème résolu.

Pendant longtemps, la Caverne du Gobelin, notre boutique de Metz, ne vendait plus de figurines. Evidemment, quand ils font l'effort de proposer quelques petites choses intéressantes, on va pas faire la fine bouche !

Après avoir pris un set de zombies il y a quelques mois, du même éditeur, j'ai trouvé dernièrement une boîte contenant quelques monstres emblématiques de Dungeons & Dragons. Ca tombe bien, on vient juste d'ouvrir une campagne D&D. Allez, soyons fous, on attaque la peinture !

Voici donc quelques monstres très classiques du Multivers D&D. De gauche à droite :

• Un cube gélatineux en pleine digestion de quelques victimes. À noter que pour la première fois, j'ai affaire à un cube en plastique opaque et non transparent – très différent donc des autres que j'ai en stock. J'ai alors été obligé de le peindre, et pour ce faire, j'ai opté pour un vert un peu dégueu. J'ai ajouté ici et là quelques amas d'Eau artificielle de Prince August (FX007) pour accentuer le côté dégoulinant (bien que ça ne se voit guère sur la photo), ainsi qu'un vernis bien brillant pour finir l'ensemble.
• Un Tyrannoeil assez massif, plutôt agréable à peindre. Je suis même presque satisfait de l'œil central, pour une fois.
• Une Mimique en deux versions, une camouflée sous forme de coffre, et une autre dévoilant sa nature réelle. Pour sa forme dévoilée, j'ai pour une fois opté pour son apparence officielle des dernière éditions, c'est à dire avec une bouche et une langue bleues et violettes. Le socle fourni pour la Mimique étant trop gros, le l'ai remplacé par un plus standard.

Les 3 personnages ci-dessus sont un mystère complet. Qui sont ces individus ? À quelle race appartiennent-ils ? De mémoire, ils ne correspondent à rien que je ne connaisse du Multivers D&D, mais mes connaissances en la matière remontant à la 2e édition (toujours vivace à ma table), il se peut qu'ils trouvent un écho dans une édition plus récente.

Quoi qu'il en soit, je les ai peints de la façon la plus logique possible, optant pour une peau grisâtre comme en réponse à leur corne de rhinocéros ou à leur mâchoire de requin. Comme la Mimique, ils étaient fournis acec des socles trop gros, alors je les leur ai remplacé par des plus standards.

Pour l'instant, je ne sais pas trop ce que je vais en faire, on verra bien s'ils peuvent servir un jour...

On continue les jeux de plateaux avec un ancêtre, un vénérable que j'ai eu la chance d'acquérir grâce à eBay aux alentours de 2006 : Le Sorcier de la Montagne de Feu, qui contient tous les ingrédients d'un jeu de plateau, c'est à dire, figurines, dés, cartes, plateau avec des cases, etc.

Édité par Gallimard en 1986, il permet de rejouer le LDVELH du même nom, mais en groupe cette fois. Enfin, quand je dis "en groupe", ça veut seulement dire qu'on se réunit à plusieurs autour d'une table pour affronter le labyrinthe, mais il ne s'agit pas pour autant d'un jeu coopératif, bien au contraire. En effet, c'est bien d'un jeu à l'ancienne "où le meilleur gagne", car ici, le premier à abattre le sorcier ZAGOR gagne la partie.

Rangé dans une boîte en plastique thermoformé qui s'ouvre comme un livre, il reprend la présentation des LDVELH de l'époque (la V1 des années 80) ; jolie mais peu pratique, elle s'abîme facilement aux pluires.

À l'intérieur, outre un plateau, des dés à 6 faces et des cartes de rencontres, on y trouve bien entendu des figurines... que je viens enfin de terminer de peindre et de resocler après toutes ces années. Voici :

Originellement en plastique rouge du plus mauvais effet, ces 6 figurines représentent les héros – forcément masculins – que l'on peut jouer pendant la partie : un barbare, un guerrier, un magicien, un prêtre, un nain et un elfe ; en clair, il s'agit des archétypes de personnages que l'on pouvait incarner dans les jeux de rôle des années 80, je pense en particulier à D&D et l'OEIL NOIR, où le "type" de personnage contient à la fois la race et la classe – le prêtre, le magicien, le guerrier et le barbare sont forcément des humains, tandis que l'elfe est toujours un rôdeur/archer, et le nain est toujours un guerrier. Mais d'un autre côté, on peut difficilement parler de cliché, les jeux de cette époque étant littéralement à l'origine de tous ces poncifs.

Il faut noter que le choix d'un personnage n'influence en rien le cours de la partie ; barbare ou magicien, nain ou prêtre, ça n'est qu'un choix esthétique, il n'y a pas de caractéristique ou de prédisposition en fonction du pion choisi.

Néanmoins, malgré le côté irrémédiablement Old School de ce jeu, j'ai toujours plaisir à le ressortir de temps en temps.

Concernant sa peinture, ça n'a pas été difficile étant donné qu'on a là des figs simples, voire grossières, avec des poses basiques et volontairement mal proportionnées – grosses têtes et grosses mains – ce qui a évidemment simplifié la peinture. Concernant les socles, ceux d'origine, fondus en une pièce avec les figs elles-mêmes, étaient trop petits et rendaient les pions instables. Je les ai collées sur des socles carrés Citadel de 20mm, et j'ai ajouté de la Green Stuff pour simuler des dalles de pierre que j'ai peintes en une sorte de jaunâtre pour rappeler la couleur des dalles du plateau de jeu.

Jim Henson's LABYRINTH est un jeu de plateau tiré du film de 1986.

Plus une curiosité qu'un véritable must-have, il dépeint plutôt bien les aventures que l'on peut traverser en défiant Jareth the Goblin King (Roi des Kobolds ou Roi des Gobelins, ça dépend de la traduction). Mais comme il contient sa sélection de figurines, je me devais d'en parler ici.

Lorsque Sarah (Jennifer Connely), une jeune fille des années 80, fait l'erreur de demander au Roi des Kodolds (David Bowie) d'enlever son insupportable petit frère Toby, elle ne s'attend pas à ce que celui-ci vienne exaucer son voeu. Et elle n'a que 13 heures pour traverser le fameux labyrinthe et affronter son armée de gobelins avant que Toby ne soit changé en monstre.

Derrière cette fable assez allégorique d'une adolescente en pleine transition vers l'âge adulte, on retrouve un exercice typique des années 80, époque où les marionnettes étaient encore assez courantes, avec Jim Henson en tête de projet, déjà auteur du film The Dark Crystal. Chose curieuse et plutôt inhabituelle, les deux comédiens et le bébé sont les seuls humains rencontrés dans ce film, tous les autres personnages, pourtant assez nombreux, étant des marionnettes.

Le jeu de plateau est assez classique dans sa structure. Des pions se déplacent sur un plateau, on tire des cartes qui matérialisent les rencontres et évènements, on lance les dés, et on essaie de passer les épreuves pour atteindre le centre du labyrinthe.

Globalement, rien de révolutionnaire, l'on y retrouve le scénario du film, ainsi que le défis auquel est confronté Sarah.

Ci-dessus, voici les différentes figurines présentes dans la boîte de jeu. De gauche à droite :

• Hoogle le nain, matérialisé à l'écran par une grosse marionnette assez expressive.
• Sarah, la jeune fille qui devra affronter mille épreuves pour retrouver son petit frère,
• Jareth le Roi des Kobolds – cette figurine sera la seule à ne pas représenter un joueur, c'est l'antagoniste principal,
• Sire Dydimus, une sorte de chevalier quelque peu excentrique sur sa monture Ambrosius. À noter que si Dydimus est une marionnette, le chien est quant à lui un vrai animal,
• Ludo, sympathique grosse bête qui aidera Sarah dans sa quête.

Quelques temps après avoir sorti la boîte de base, River Horse sort une petite extension, "Goblins!", avec quelques figurines supplémentaires à ajouter aux parties, accompagnées de cartes et d'un flyer de règles pour les utiliser.

À ma connaissance, River Horse a encore sorti une autre petite extension contenant des figurines supplémentaires, ainsi qu'un "jeu d'aventure", un jeu de rôle en one shot plutôt apprécié apparemment, sur lequel je mettrais bien la main un jour. Mais pour l'heure, je suis à jour sur cette série...

Quand on découvre ce film à l'âge de 6 ou 7 ans, au début des années 80, je dirais que ça laisse des traces. Loin d'être un simple "film pour enfant avec des marionnettes" bien gentillet, The Dark Crystal nous dépeint un monde luxuriant et débordant de vie, et pourtant en pleine décrépitude. C'est un monde triste dans lequel eu lieu un véritable génocide, dont les rares survivants se cachent. C'est un monde rongé par un cancer, un mal dont les responsables, pourtant bien conscients des conséquences de leurs actes, n'ont aucun scrupule à agraver la situation de jour en jour. Et pire encore, c'est une monstrueuse critique sociale, bien qu'à l'époque, j'étais trop jeune pour le comprendre.

En réalité, c'est ce film qui m'a fait découvrir la Fantasy, et si j'en suis là aujourd'hui, c'est grâce à lui (ou à cause de lui).

Aussi l'arrivée de jeux de société sur ce thème ne pouvait-elle pas me laisser indifférent. Donc voici une production de chez River Horse, le jeu de plateau Jim Henson's The Dark Crystal :

Ce jeu de plateau est indéniablement beau. On y retrouve l'ambiance du film de 1982, et on y rejoue le scénario. Deux jeunes gelflings, derniers survivants du génocide perpétrés par les Skeksès, doivent réparer le Crystal pour sauver leur monde, alors que leurs ennemis tentent de les en empêcher.

Les héros se déplacent donc sur un plateau pour traverser les différentes régions du monde de Thra, tandis que les joueurs tirent des cartes qui matérialisent rencontres et évènements.

La boîte contient plein de petit matériel, des dés, des pions en carton, un cadran de progression, mais surtout les 4 figurines ci-dessus, les deux Gelflings et deux Skeksès. J'admets que la peinture n'a pas été forcément facile, les pièces étant particulièrement chargées en détails (et les couleurs des costumes étant parfois difficile à appréhender à l'écran).

Une petite pépite est arrivée dernièrement, The Dark Crystal a finalement donné naissance à un "jeu d'aventure", en réalité un jeu de rôle. Ce livre, magnifique au demeurant, se base sur l'univers de la série Netflix The Dark Crystal : Age of Resistance, une préquelle sortie en 2019, et permet de jouer un Gelfling d'avant le génocide, qui partira pour lutter contre l'Obscurcissement en train de ravager le monde. Apparemment, on ne peut pas jouer de Podling ni de quelque autre espèce que ce soit, et la campagne décrite dans ce livre est la seule aventure disponible.

Mais j'ai hâte de faire tourner cette campagne à ma table, avec musique, déco et figurines...

Au-delà de ma collection de figurines de la gamme Mithril, nous avions aussi rentré quelques pièces de chez Games Workshop au fil des ans – il y a longtemps, nous avions l'intention de nous lancer dans le wargame en passant par cette série. Finalement ça ne s'est pas fait, mais nous avons gardé les figs, et les utilisons même parfois au cours de nos séances de JRTM.

Et parmi ces figurines, il m'en restait encore à boucler avant d'en finir avec cet univers (pour l'instant du moins). J'avais au fond d'un tiroir quelques cavaliers galadhrim en attente de peinture, voilà qui est chose faite.

La gamme de figurines Middle Earth de Games Workshop a un look évidemment basé sur les films de Peter Jackson, elles sont donc bien différentes de celles, plus anciennes, de Mithril. Mais n'étant pas trop difficiles, nous n'avons aucun problème à mêler les différentes gammes entre elles pour les besoins de nos scénar.

J'en profite pour poster quelques photos de nos autres pièces estampillées Games Workshop, certaines peintes par mes soins, d'autres par ma compagne au gré de ces dernières années.

Ci-dessus, voici le contenu de la boîte d'initiation Les Mines de la Moria, qui contient des gobelins, un troll, la Communauté de l'Anneau dans son entier, ainsi que quelques éléments de décor correspondant à la salle du tombeau de Balin.

Ci-dessus un Sylvebarbe accompagné de Merry et Pipin. Alors certes, dans la boîte, les deux hobbits étaient présentés comme étant juchés sur les épaules de l'Ent. Mais la scène étant bien trop spécifique, j'ai préféré séparer les hobbits de l'Ent afin de pouvoir les utiliser les uns comme les autres dans des situations un peu plus génériques. J'ai juste dû bricoler un petit muret pour les y asseoir.

Voici une petite unité de Rohirrim luttant contre des Orientaux accompagnés de leur Mumak. Presque tout a été peint par ma compagne, hormis les trois Rohirrim tout à gauche, issus quant à eux d'une vieille édition.

Ci-dessous le détail du howdah et de ses occupants :

Pour finir, voici quelques catapultes que j'ai resoclés pour la forme, et qui feront très bien sur n'importe quel champ de bataille :

J'avais déjà posté mes Ruines d'Osghiliath, ainsi que le Balrog peints il y a longtemps. Et normalement j'en ai fini avec les Terres du Milieu, même s'il reste encore quelques pièces sur l'établi de ma compagne qui seront finies... un beau jour. Dans tous les cas, toutes ces pièces seront toutes les bienvenues lors de nos séances de JRTM aux 2e et 3e Âges.

Après les figurines trop grandes du jeu de société LE DESIN DU NOSTROMO, de Ravensburger, j'ai décidé de trouver une autre solution pour pouvoir ajouter l'équipage de ce vaisseau à ma table de JdR. La solution s'est présentée grâce au site Black Site Studio, qui propose toute une gamme de figurines inspirées par de nombreux personnages issus de la fiction SF, de films, de séries, etc. Et sans surprise, j'ai trouvé dans leur catalogue une série de figurines appelées "Space Truckers" – il s'agit ni plus ni moins de l'équipage du Nostromo, à la bonne échelle cette fois. Achetées en STL, imprimées par Polyfusion, voici donc l'équipage du Nostromo en 32mm :

De gauche à droite : JONESY, PARKER, BRETT, LAMBERT, DALLAS, RIPLEY et ASH.

Cette sélection de personnages est plus complète que celle de Ravensburger, en cela que l'on retrouve ASH, le scientifique, ainsi que JONESY, le chat. Seul regret, il manque encore KANE, la première victime du film, qui était vendue séparément. A compléter donc.

Ci-dessus, j'ai ajouté à cette commande quelques cosmonautes qui pourront être utiles dans de nombreuses situations.

Bref, une petite sélection de personnages qui seront parfaitement adaptés aux voyages dans l'espace de l'univers ALIEN ou dans d'autres cadres SF.

Dans l'espace, personne ne vous entend faire un fumble...

Lors que le jeu de rôle ALIEN est sorti, j'ai rapidement cherché des sources de figurines pour matérialiser les scènes de nos scénarios (les pions fournis dans la boite d'introduction étant bien trop peu pratique à mon goùt). Et au cours de mes recherches, je suis tombé sur ANOTHER GLORIOUS DAY IN THE CORPS, basé sur le second film ALIENS, et sur THE FATE OF THE NOSTROMO, basé sur le premier.

Et commes ce jeu existe en français, je ne pouvais pas faire l'impasse. Voici donc les figurines du DESTIN DU NOSTROMO :

5 membres d'équipages, DALLAS, RIPLEY, LAMBERT, PARKER, BRETT et le XÉNOMORPHE. Le point positif, c'est que la finition est plutôt plutôt belle, et qu'on reconnaît presque les visages... mais j'aurais plusieurs regrets.

• D'une part, le matériau est plutôt souple, on est loin du plastique dur auquel je suis habitué dans ce type de figurines. Je ne sais rien du matériau utilisé, mais il a eu une réaction étrange avec la sous-couche de blanc que j'ai posée dessus : ça l'a rendue collante, comme si elle ne voulait pas sêcher.
• En outre, deux figurines sont/étaient un peu "pliées", à savoir Brett et le xéno. J'ai pu corriger Brett en lui glissant une tige de métal dans la jambe, mais ce sera impossible pour le xéno qui penchera toujours sur le côté.
• Ensuite, ces figurines mesurent en moyenne 40mm (sans compter le socle), elles sont donc bien trop grandes pour être compatibles avec celles que j'emploie d'habitude, qui mesurent généralement entre 28 et 32mm.
• Pour finir, l'équipage est réduit, car il manque ASH (remplacé par un pion en carton). KANE et le chat JONESY sont absents aussi, c'est un peu dommage. Mais bon, ne soyons pas difficile, le jeu n'est pas non plus hors de prix, ceci explique cela.
• Si je devais chipoter, je signalerais que la figurine du capitaine DALLAS est... à croupis. C'est peut-être fidèle à une scène du film mais ça fait bizarre de le voir dans cette position, car on a l'impression qu'il marche à croupis pendant toute la partie. Et... je sais pas, ça fait bizarre, ça aurait tendance à me sortir de l'ambiance. Mais bon, comme je dis, c'est juste histoire de chipoter.

Concernant le jeu lui-même, c'est plutôt une expérience agréable. Les règles sont simples, le matériel est beau, les scénarios changent d'une séance à l'autre, de même que les objectifs de l'équpage. Le monstre est imprévisible, et la mécanique basée sur des cartes à tirer et des pions-objets fonctionne plutôt bien. On a fait une partie-test pour l'instant, je pense qu'on rejouera très vite maintenant que les figs sont peintes.

Deux niveaux de jeu sont proposés : l'équipage contre l'alien, ou bien l'équipage contre l'alien ET contre Ash. La seconde option est évidemment plus difficile. Une bizarrerie cependant : les personnages ne peuvent pas mourir. Lorsqu'ils croisent le monstre, ils s'enfuient en hurlant. On est loin du film où les personnages tombent comme des mouches dans des bains de sang et de cervelle. Néanmoins, on trouve facilement sur internet un niveau de jeu un peu plus "sanglant" (voir sur BoardGameGeek), qui permettra le massacre effectif des personnages, ce qui s'approchera un peu plus de l'ambiance du film.

Bref, un jeu sympathique que j'ai hâte de retester à l'occasion...

En ce week-end de l'Ascension, prolongé par quelques jours de congés (parce qu'il faut bien en poser de temps en temps), j'ai réussi à venir à bout de quelques projets. 

Le portail magique

Pour commencer, je voudrais parler d'un élément de décor issu de la souscription CALLING PORTALS by Black Scroll Games, une campagne Kickstarter destinée à obtenir des fichiers STL à imprimer soi-même, pour créer... des portails dimensionnels, magiques ou technologiques, sous la forme d'élémets de décors.

L'originalité de ce décor, c'est qu'en retirant un "couvercle", on accède à un espace intérieur dans lequel on peut glisser un smartphone. Avec une vidéo adaptée, on peut ainsi transformer son élément de décor... en portail magique !

La souscription contenait de nombreux modèles différents de portails en tous genres ; personnellement, je me suis contenté de l'échantillon gratuit, mais le résultat est déjà vraiment très sympahtique, et sera du plus bel effet au milieu d'un décor et de figurines de JdR.

Walk of the Deads

Depuis que nous nous sommes plongés dans l'univers de PLENILUNIO, le JdR de Luis Royo, nous arpentons un New York apocalyptique peuplé de monstres en tous genres. Et parmi elles, il y en a qui ressemblent à des zombies. J'ai bien des figurines de zombies médiévaux depuis quelques mois, mais ils sont clairement incompatibles avec cet univers moderne en pleine décrépitude... Du coup, j'ai été "obligé" de me rabbattre sur des zombies modernes. Une petite virée à la Caverne du Gobelin de Metz m'a permis de mettre la main sur une boîte de zombies tirée du jeu Zombicide – je ne pratique pas ce jeu, mais ces pièces seront parfaites. Voici :

On y trouve 8 pièces en 3 exemplaires chacunes, avec des personnages bien contemporains, des mecs en costards, des filles en tailleurs, des sportifs en jogging, etc.

Dreadfleet (WiP 7e partie)

Pour finir, je suis PRESQUE venu à bout d'un projet qui traîne depuis plus de 10 ans : DREADFLEET. Les vaisseaux sont enfin TOUS terminés ! Alors voici les 10 pièces. Certes, certaines auraient pu être mieux réussies, mais le temps passé était bien suffisant, au bout d'un moment, y en a un peu marre. Néanmoins, le jeu en vallait la chandelle...

Voilà, les deux flottes sont terminées, et l'on pourra bien faire s'affronter ces prestigieux navires dans des batailles navales chaotiques dans l'univers de Warhammer...

A noter que je n'en ai pas complètement terminé avec Dreadfleet, car il reste encore quelques petits éléments de décor à faire, mais dans l'ensemble, ça représente bien peu de choses à côté des navires eux-mêmes...

Ghostbusters

Voici un jeu de plateau que j'avais acheté à sa sortie, Ghostbusters en VF, un jeu très sympathique où l'on incarne les célèbres chasseurs de fantômes de New York dans leur lutte contre les spectres et autres revenants qui sévissent un peu partout dans leur belle ville. Avec une mécanique plutôt sympathique, ce jeu nous permet d'attraper des fantômes pour avancer au gré de petits scénarios qui sont proposés dans le jeu.

Si la boite contient un nombre assez important de figurines, j'ai décidé de n'en peindre que quelques-unes, à savoir les chasseurs de fantôme eux-même, leur voiture Ecto-1, le Bibundum Chamalow, ainsi que Slimer/Bouffe-Tout. Les autres resteront en plastique translucide, ce qui ira très bien pour des fantômes.

À noter que la voiture et le Bibendum ne sont pas à l'échelle des autres figurines (dans ce cas, ils seraient sensés être bien plus grands), mais c'est sans importance - pour ce qui est du jeu de plateau, ils conviennent très bien. Cependant, j'envisage d'utiliser ce matériel pour le JdR Ghostbusters un jour futur, mais on verra bien d'ici là.

Plenilunio

Le jeu de rôle Plenilunio dépeint un univers particulièrement méconnu en France, celui de Malefic Time, créé par l'artiste Luis Royo et son fils Romulo. Empreint d'une iconographie très érotique, cet univers raconte le monde en 2033 en pleine déchéance industrielle et sociale, alors même que les anges et les démons marchent sur Terre et que l'Apocalypse approche à grand pas. Les héros sont alors des survivants qui se retrouvent à errer dans un monde dur et à se confronter à un destin qui leur sera imposé - à moins qu'ils ne décident de s'en détourner, quite à en affronter les conséquences...

Cet univers a été décrit à travers plusieurs médias différents, dont 3 romans graphiques (je n'ai pu mettre la main que sur le tome 1 : Apocalypse), un manga qui n'a - à ma connaissance - pas été traduit en français, de nombreux tarots, des livres d'illustrations, un album de musique, un jeu de rôle et... un jeu de plateau qui devrait apparaître un jour sur Kickstarter. Concernant le JdR, il n'a eu droit qu'à deux livres en VF, ainsi que l'écran du MJ et un livret de 2 scénarios. Il y a eu évidemment plus de livres en VO (l'espagnol).

En cherchant un peu sur la toile, j'ai découvert qu'il existait 4 figurines réalisées pour cet univers par Nocturna. Hélas, deux d'entre elles étant en rupture de stock, je n'ai pu rentrer que les deux ci-dessus : Luz et Soum, les héroïnes les plus représentées par l'artiste dans ses livres. L'arrivée dans ce jeu presque contemporain m'a obligé à trouver un peu de matériel adapté, c'est ainsi que nous avons recréé nos personnages sur Hero Forge avant de les imprimer chez Polyfusion. Voici donc Skye et Sharp, des survivants qui errent dans les terres désolées de New York 2033 en quête d'un sens à leurs vies ; leurs aventures sont disponibles ici.

Dreadfleet (WiP 6e partie)

La peinture des navires de Dreadfleet se poursuit avec les finitions de l'Espadon (VO : Swordfish), le 8e vaisseau dont je viens à bout dans cette série :

Dreadfleet (5)

Je l'avais entamé en 2020 mais n'y avais plus touché depuis, honte sur moi. Mais je viens enfin de terminer la peinture du NAUFRAGEUR, le 7e navire que je termine issu de la boîte DREADFLEET.

Bourré de petits détails, le Naufrageur a été - très - long à boucler. Je ne prétends pas qu'il est parfait, certaines zones pourraient être largement améliorées si j'avais le temps, mais dans l'ensemble, je suis plutôt satisfait du résultat.

Le Naufrageur est le navire du Comte Noctilus, commandant de la Flotte Maudite qu'affrontera le capitaine Roth, à bord du fier Heldenhammer (ci-dessous) accompagné d'autres navires plus hauts en couleurs les uns que les autres.

Un jour je viendrai à bout de ce jeu ! (ô oui, un jour...)

Les Demeures de l'Epouvante (7)

C'était il y a deux ans, je terminais la peinture de mes figurines du jeu de plateau Les Demeures de l'Epouvante, une grosse série que j'avais mis quelques mois à terminer (je ne peins pas très vite, hein). Mais bon, c'était la 2e édition, et je n'avais pas encore réussi à mettre la main sur des pièces de la 1re. Entre temps, j'ai rentré quelques figurines prépeintes de la gamme Arkham Horror, une gamme-soeur des Demeures, ainsi que deux monstres de la 1re édition à peindre : un Shoggot et l'Abomination de Dunwich.

Ci-dessus, voici un Shoggoth. C'est un monstre classique de l'univers de Lovecraft qui est en général représenté sous la forme d'une grosse masse organique noirâtre dans laquelle on peut trouver des yeux, des bouches, des tentacules... C'est la première fois que j'en vois un avec des pattes, mais qu'à cela ne tienne. Je lui ai fait la peau sombre, rehaussée avec des clairs violets et roses, et lui ai donné des yeux rouges brillants. Le résultat est plutôt sympa.

Il faut noter cependant que le jeu en contient normalement 2, il faudra dont que j'en trouve un autre exemplaire.

Ci-dessus, voici l'Abomination de Dunwich, un monstre pour lequel j'ai eu un peu de mal à trouver un schéma de couleurs. En l'observant bien, on voit que son corps est un amas grouillant d'organes, comme des boyaux, duquel émergent des mâchoires pédonculées. A part cela, on y trouve un visage avec une épaisse chevelure, ainsi que deux bouches dentues (je ne connais pas encore l'histoire de ce monstre, mais ça m'a l'air bien tordu). Finalement, je suis parti sur un mélange de couleurs de chair, de violets, de rose, de rouge et d'orange. En vernissant certaines parties, on obtient ce résultat bizarrement crédible. Pas une franche réussite, mais ça fera l'affaire.

J'ai aussi rentré quelques figurines prépeintes de la gamme Arkham Horror, que j'ai partiellement repeintes. Bien entendu, l'ensemble a été intégralement resoclé pour virer ces affreux socles noirs d'origine :

S'il y a bien une chose qui manque à ma table, c'est une variété suffisante de figurines et de décors. J'ai longtemps concentré mes efforts sur la Fantasy, de fait les autres cadres sont assez mal représentés, comme la SF, l'ère moderne ou le post-apo. J'ai eu la chance de découvrir le jeu CORE SPACE, essentiellement connu pour ses décors, mais ses figurines ont un avantage non-négligeable : elles sont génériques. Avec ce look plutôt commun, elles ont l'avantage d'être utilisables aussi bien dans des univers comme Star Wars ou Star Trek, que dans du Alien ou dans beaucoup d'autres, avec un peu de tolérance.

Ci-dessus, l'on retrouve les différents civils et membres d'équipages présents dans le jeu de base. Il y a toutes sortes de profils, mercenaire armé, scientifique en veste blanche, capitaine barbu, mécanicien bien équipé, le négociateur, la gamine, et toutes sortes d'autres personnages plus ou moins armés, dont le look pseudo-futuriste leur permettrait d'embarquer à bord de n'importe quel vaisseau spatial. A noter la présence de 2 extra-terrestres spécifiques à l'univers de Core Space, mais je gage qu'on saura les utiliser quand même.

Ci-dessus, voici les robots de "La Purge", l'ennemi décidé à exterminer toute forme de vie dans l'univers (et pas uniquement les humains pour une fois). Bien qu'ayant un look spécifique à Core Space (normal, hein), ils feront l'affaire à toute table de JdR nécessitant des robots, des droïdes ou toute forme de présence mécanique.

Les figurines entièrement peintes et rangées dans leur support original, ça a quand même un peu plus de gueule que quand on avait du tout plastique !

Dernière partie sur les Figurines MITHRIL : les grosses pièces. Vendues dans des boîtes de mêmes dimensions que celles intitulées The Hobbit et The Fellowship of the ring, celles-ci contiennent des éléments plus gros et plus lourds, comme des créatures géantes ou des dioramas. Au fil des ans, j'en ai acquis quelques unes, assez peu en vérité, que j'ai peintes petit à petit - j'ai terminé la dernière hier.

Ci-dessus, voici les deux pièces les plus anciennes que j'ai probablement dû peindre aux alentours de l'an 2000 :

• A gauche l'on retrouve ARACHNEE, l'énorme araignée-démon qui vit à la frontière du Mordor. Cette boîte est sortie en 1997 sous le nom de SHELOB'S LAIR avec la référence MB396. La pièce, tout en métal, n'est pas si lourde qu'on peut le penser, étant en fait dépourvue de socle. Les pattes et l'abdomen ont dû être collés, j'ai peur que l'ensemble soit assez fragile.
• A droite se trouve le terrifiant BALROG que les héros rencontrent en traversant les Monts Brumeux. Il est paru en 1994 dans le coffret THE BALROG OF MORIA sous la référence MB300. Assez lourd et massif, j'ai toujours peur de le casser quand je le manipule.

Si le Balrog de la Moria est seul dans sa boîte, ce n'est pas le cas d'Arachnée qui est accompagnée de FRODON, SAM et GOLLUM. J'avais peint Gollum à l'époque, ce n'était pas le cas des deux hobbits qui ont patiemment attendus jusqu'à récemment. le coffret est à présent terminé.

Ensuite, voici la figurines de SMAUG :

THE VENGEANCE OF SMAUG représente le dragon déchaînant sa colère contre la Ville du Lac dans le roman Bilbo le Hobbit. Parue en 1994 sous la référence MB345, cette pièce est assez encombrante compte tenu de ses ailes. Elle est plutôt belle, mais hélas trop lourde et pas assez solide pour supporter son propre poids. Lorsque je la laisse seule sans surveillance sur son étagère, elle finit toujours par plier, soit au niveau des ailes, soir carrément au niveau de la queue.

La dernière pièce que je présente ici est un peu particulière, il s'agit non pas d'une figurine mais d'un diorama. En effet, THE LORD OF THE NAZGÛL (réf. MB279, 1993) est composé d'un gros socle sur lequel se dressent plusieurs personnages représentant une scène bien spécifique du roman Le Seigneur des Anneaux : lors de la bataille des champs du Pelennor, il s'agit du moment où le Roi-Sorcier, chevauchant son terrible féroce ailé, attaque le seigneur Théoden avant d'être interrompu par Eowyn et Merry.

Pour l'instant, je vais laisser cette pièce en l'état, mais j'y reviendrai certrainement plus tard pour ajouter de l'herbe sur le socle et probablement un vernis mat pour boucler le tout.

Cette pièce sera inexploitable pour faire de la simulation sur table, elle servira donc uniquement pour la décoration...

Voici deux vieilles boîtes de figurines MITHRIL que j'avais trouvé assez tardivement en magasin – probablement à la Caverne du Gobelin de Metz, je dirais dans les années 2000, peut-être plus tard. Des fins de stock sans aucun doute.

La boîte de gauche est référencée sous le numéro MB236. Elle contient 9 figurines de métal pré-sous-couchées en gris clair (une habitude courante chez Mithril). Le feuillet intérieur nous donne le détail des identités des personnages présents. Ce qui est étrange, concernant cette boîte, c'est qu'en me renseignant sur internet, je découvre qu'il en existe deux versions, la seconde étant référencée sous le numéro MB685. Si la couverture est identique, les pièces inclues sont différentes.

Enfin peintes, ces pièces resteront dans leur boîte où elles sont bien protégées par une mousse adaptée. Elles n'en sortiront qu'en cas de besoin.

Ci-dessous, l'on peut voir les principaux héros du roman BILBO LE HOBBIT, à savoir Bilbo Baggins / Bilbon Saquet, Gandalf le Sorcier et le nain Thorin Oakenschield / Écu-de-chêne (oui, le roman le décrit comme un vieux nain bougon aux cheveux blancs, et non comme un guerrier badass à la sombre crinière !).

Les autres figurines incluses dans la boîte MB236 sont des rencontres qui surviendront tout au long du roman, à savoir l'innénarable Gollum, le monstrueux Grand Gobelin, le sage Elrond, le bourru Béorn sous sa forme humaine, le seigneur des elfes sylvains Thranduil, ainsi qu'un certain capitaine de la garde de la Ville-du-Lac, Bard l'Archer.

Ci-dessous se trouve le contenu de la seconde boîte, référencée sous le numéro MB237. Elle contient l'intégralité de la COMMUNAUTÉ DE L'ANNEAU, issue du roman du même nom. En faisant mes recherches, je constate qu'elle existe aussi en deux versions, la seconde étant la référence MB689 – les figurines sont différentes dans les deux cas.

Sans surprise, les personnages sont bien ceux prévus, à savoir le Sorcier Gandalf, le mystérieux Grand-Pas, le noble Boromir, l'elfe Legolas, le nain Gimli, ainsi que les 4 hobbits Frodon Saquet, Sam Gamegie, Merry Brandebouc et Pipin Touque.